Archives locales/Local Records: Sonia Sheridan
2022
Cinémathèque Québécoise + Galerie Leonard & Bina Ellen
Présenté sous l’invitation de Robin Simpson dans le cadre des programmes publics entourant l’exposition Repenser et supposer. Trajectoire d’une exposition de Sarah Greig et Thérèse Mastroiacovo.
Presented at the invitation of Robin Simpson as part of the public programs surrounding the exhibition Thinking again and supposing. Trajectory of an exhibition by Sarah Greig and Thérèse Mastroiacovo
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• Thinking Again and Supposing. Trajectory of an Exhibition at the Leonard & Bina Ellen Gallery
Présenté sous l’invitation de Robin Simpson dans le cadre des programmes publics entourant l’exposition Repenser et supposer. Trajectoire d’une exposition de Sarah Greig et Thérèse Mastroiacovo.
Presented at the invitation of Robin Simpson as part of the public programs surrounding the exhibition Thinking again and supposing. Trajectory of an exhibition by Sarah Greig and Thérèse Mastroiacovo
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• Thinking Again and Supposing. Trajectory of an Exhibition at the Leonard & Bina Ellen Gallery
Dans le jargon plastique, une étude peut évoquer un travail réalisé afin de capter la réalité en vue d’une composition future ou un exercice visant à développer les habiletés techniques de celui qui l’exerce.
Les artistes Sarah Greig et Thérèse Mastroiacovo placent l’étude au cœur de leur démarche, en revendiquant un « “inachèvement” générateur » dans leurs œuvres. Les procédés rigoureux de capture et de (re)génération de l’image qu’elles expérimentent grâce à la pratique du dessin rejoignent l’idéologie évolutive du programme « Generative Systems », créé et dirigé par l’artiste Sonia Landy Sheridan (1925-2021). Dispensé à la School of the Art Institute of Chicago de 1970 à 1980, ce cursus unique axé sur la transmission entre artistes, industriel·les, scientifiques et étudiant·es reposait sur la présence du dispositif technique ― copieurs en tout genre, synthétiseurs analogiques, ordinateurs, logiciels et caméras vidéos ― dans la salle de classe. Ces technologies y devenaient à la fois sujet et outils d’étude pour les cohortes d’étudiant-es en sarrau qui passaient par le programme.
Les archives de la vaste entreprise que fut « Generative Systems » sont préservées dans le fonds Sonia Sheridan, acquis en 2005 par la Fondation Daniel Langlois puis transféré en 2011 à la Cinémathèque québécoise, où il est aujourd’hui conservé. Les documents contenus dans ce fonds témoignent du rôle précurseur de Sheridan dans le champ des arts, des médias, des technologies et de la pédagogie. À partir d’une sélection d’impressions, de dessins techniques, de notes personnelles, de matériel pédagogique, de diapositives et de vidéos issus de ce fonds, cet atelier se penchera sur l’étude comme méthode générative située au cœur de la création.
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In art lingo, a study typically refers to a work thatcaptures a moment with a future composition in mind, or an exercise aimed at building skills for who is executing it.
As artists, Sarah Greig and Thérèse Mastroiacovo place study at the heart of their practice, asserting a “generative ‘unfinishedness’” in their works. Their rigorous processes of image capture and (re)generation through drawing correlate with the dynamic thinking behind the Generative Systems program, created and directed by artist Sonia Landy Sheridan (1925-2021). On offer at the School of the Art Institute of Chicago from 1970 to 1980, this unique program focused on the transmission between artists, industrialists, scientists, and students, and was anchored to the technical apparatuses—copiers of all sorts, analogue synthesizers, computers, software, and video cameras—found in the classroom. For the lab coat-garbed students who passed through the program these technologies became at once the subject and the tools of study.
The archives of the vast undertaking that made up Generative Systems are preserved in the Sonia Sheridan fonds, acquired by the Daniel Langlois Foundation in 2005 and transferred to the Cinémathèque Québécoise in 2011, where they are kept today. The documents within underscore Sheridan’s role as a precursor in the fields of art, media, technology, and pedagogy. From a selection of prints, technical drawings, personal notes, pedagogical material, slides and videos, this workshop will examine the study as a generative method at the heart of creative practice.
Les artistes Sarah Greig et Thérèse Mastroiacovo placent l’étude au cœur de leur démarche, en revendiquant un « “inachèvement” générateur » dans leurs œuvres. Les procédés rigoureux de capture et de (re)génération de l’image qu’elles expérimentent grâce à la pratique du dessin rejoignent l’idéologie évolutive du programme « Generative Systems », créé et dirigé par l’artiste Sonia Landy Sheridan (1925-2021). Dispensé à la School of the Art Institute of Chicago de 1970 à 1980, ce cursus unique axé sur la transmission entre artistes, industriel·les, scientifiques et étudiant·es reposait sur la présence du dispositif technique ― copieurs en tout genre, synthétiseurs analogiques, ordinateurs, logiciels et caméras vidéos ― dans la salle de classe. Ces technologies y devenaient à la fois sujet et outils d’étude pour les cohortes d’étudiant-es en sarrau qui passaient par le programme.
Les archives de la vaste entreprise que fut « Generative Systems » sont préservées dans le fonds Sonia Sheridan, acquis en 2005 par la Fondation Daniel Langlois puis transféré en 2011 à la Cinémathèque québécoise, où il est aujourd’hui conservé. Les documents contenus dans ce fonds témoignent du rôle précurseur de Sheridan dans le champ des arts, des médias, des technologies et de la pédagogie. À partir d’une sélection d’impressions, de dessins techniques, de notes personnelles, de matériel pédagogique, de diapositives et de vidéos issus de ce fonds, cet atelier se penchera sur l’étude comme méthode générative située au cœur de la création.
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In art lingo, a study typically refers to a work thatcaptures a moment with a future composition in mind, or an exercise aimed at building skills for who is executing it.
As artists, Sarah Greig and Thérèse Mastroiacovo place study at the heart of their practice, asserting a “generative ‘unfinishedness’” in their works. Their rigorous processes of image capture and (re)generation through drawing correlate with the dynamic thinking behind the Generative Systems program, created and directed by artist Sonia Landy Sheridan (1925-2021). On offer at the School of the Art Institute of Chicago from 1970 to 1980, this unique program focused on the transmission between artists, industrialists, scientists, and students, and was anchored to the technical apparatuses—copiers of all sorts, analogue synthesizers, computers, software, and video cameras—found in the classroom. For the lab coat-garbed students who passed through the program these technologies became at once the subject and the tools of study.
The archives of the vast undertaking that made up Generative Systems are preserved in the Sonia Sheridan fonds, acquired by the Daniel Langlois Foundation in 2005 and transferred to the Cinémathèque Québécoise in 2011, where they are kept today. The documents within underscore Sheridan’s role as a precursor in the fields of art, media, technology, and pedagogy. From a selection of prints, technical drawings, personal notes, pedagogical material, slides and videos, this workshop will examine the study as a generative method at the heart of creative practice.